Prêt à passer à l’électrique ? Découvrez combien de conducteurs envisagent ce choix pour la prochaine décennie

Un sondage mondial révèle les intentions des conducteurs concernant les voitures électriques. De l’Europe aux États-Unis, les chiffres montrent un intérêt croissant pour ces véhicules, même si des différences marquent chaque région. Cette étude nous dévoile les attentes et les critères qui guideront l’adoption de l’électrique dans les années à venir.

En Europe, le passage aux véhicules électriques s’inscrit dans une politique ambitieuse visant à réduire les émissions de CO2. L’Union européenne confirme son objectif d’interdire les voitures thermiques d’ici 2035 et renforce la pression sur les constructeurs pour une transition rapide vers des technologies plus propres. Pourtant, alors que certains pays comme les Pays-Bas et la Belgique maintiennent une croissance stable, la France connaît une baisse des ventes de véhicules électriques, avec une chute de 18 % en octobre dernier. Ce ralentissement s’explique en partie par la baisse des subventions et les discussions autour de nouvelles taxes écologiques, contrastant avec l’élan global observé dans d’autres pays.

Dans ce contexte, une étude d’Accenture montre que, malgré certaines hésitations, l’intérêt pour les véhicules électriques reste élevé à l’échelle mondiale. Plus de 50 % des conducteurs – 57% exactement – dans le monde prévoient d'en posséder un dans les dix prochaines années. En tête, 65 % des conducteurs chinois estiment que l’avenir est à l’électrique, tandis qu’en France et en Allemagne, l’enthousiasme est plus modéré avec seulement 36 % et 37 % de réponses favorables. Aux États-Unis, environ 54 % des conducteurs envisagent également de passer à l’électrique d’ici une décennie, avec une minorité de 11 % refusant catégoriquement cette transition.

Selon cette enquête réalisée auprès de 6 000 conducteurs, les critères de sélection pour les véhicules électriques évoluent. Ces derniers délaissent les considérations écologiques au profit d’éléments pratiques. Désormais, les futurs acheteurs de VE recherchent principalement la fiabilité (83 %), la sécurité (82 %) et le rapport qualité-prix (82 %). Cette tendance marque un tournant, elle indique que la transition vers l’électrique devient une norme attendue et non un simple geste pour la planète. Ces priorités se rapprochent de celles des véhicules thermiques, signe que le public attend des performances sans compromis.

Les “problèmes” de recharge et d’autonomie restent centraux. Le sondage montre que 70 % des répondants veulent pouvoir recharger leur voiture facilement, chez eux ou dans des espaces publics. De plus, 81 % estiment que l’autonomie de la batterie est un critère essentiel. La demande pour des véhicules électriques adaptés se renforce, et les constructeurs répondent en proposant des modèles variés, allant de citadines comme la Citroën ë-C3, à environ 28 000 €, aux modèles haut de gamme comme la Tesla Model S Plaid, à plus de 180 000 €, avec des autonomies dépassant les 480 kilomètres.